La communauté internationale et ses institutions reconnaissent l'importance du rôle de la protection sociale pour réaliser un développement durable et inclusif. Il suffit de regarder l'Agenda 2030 dans lequel la protection sociale se retrouve dans pas moins de cinq objectifs de développement durable.
Mais les gouvernements nationaux et les employeurs doivent également impliquer les mouvements sociaux dans le développement, la mise en œuvre et le suivi de la protection sociale. PC'est pourquoi être membre du réseau INSP!R permet à WSM et aux mouvements sociaux impliqués de peser plus fort dans l'agenda politique, aux niveaux national, continental et international de ce theme.
Dès 2008, WSM a débuté la construction d’un réseau sur le droit à la protection sociale. D'abord au niveau national, en rassemblant différents mouvements sociaux et en les convainquant de l'importance d’un travail collectif à mener. Aujourd'hui, de tels réseaux existent dans 18 pays différents en Asie, Afrique et Amérique latine. Et les résultats suivent :
Depuis 2014, les réseaux nationaux ont également uni leurs forces au niveau continental. Aujourd'hui, il existe des réseaux en Asie, en Afrique et en Amérique latine-Caraïbes. Ils concentrent leur travail de plaidoyer sur des institutions régionales telles que l'Union africaine (UA), l'Organisation des États américains (OEA) ou l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), entre autres.
Elles impliquent également un certain nombre d'organisations stratégiques ayant une expérience de ce niveau politique, telles que les sections régionales de la Confédération syndicale internationale (CIS), la Marche mondiale des femmes et le Réseau Mondiale de l'économie sociale et solidaire (RIPESS). Le plaidoyer pour obtenir une politique nationale peut renforcer un plaidoyer dirigé vers le niveau continental, et vice versa. Il convient également que ces institutions internationales tiennent davantage compte de la voix de la société civile, d’où la pertinence des actions menées par les réseaux continents.
En Afrique, le réseau continental est devenu un interlocuteur reconnu de l'Union africaine et de l'Union économique et monétaire ouest-africaine
Pour plus d'informations, veuillez consulter les sites web des réseaux continentaux :
Depuis 2019, WSM réunit des représentants des trois continents afin de déterminer une mission et une vision communes et afin de s’accorder sur la stratégie à mener au niveau international. Grâce à ce réseau mondialement organisée, il est désormais possible de peser sur l'agenda politique d'institutions internationales telles que l'Organisation internationale du travail (OIT), les Nations unies ou la Banque mondiale.