Gonoshasthaya Kendra, qui signifie centre de santé pour le peuple, est une ONG fondée après la guerre d’indépendance par des médecins progressistes qui fournit des soins de santé à la population pauvre, au Bangladesh. GK emploie 2200 community health workers, dont principalement des femmes de la campagne avec une solide formation. Elles prodiguent des soins de santé jusqu’aux lieux les plus reculés du pays et sont chacune responsables d'environ cinq à six mille personnes. Babli Akhter est l'une d'entre elles.
"Tu peux gagner la confiance quand tu t’occupes des gens avec respect." Babli Akhter, GK
« Une bonne community health worker fait son travail avec dévouement. La volonté de soigner doit être ancrée en soi. Tu ne dois pas voir ce travail comme un job de neuf à cinq, mais comme un service que tu rends par amour de l’humanité. Une fois, j’ai fait le suivi de la grossesse d’une femme. Elle avait été abandonnée par son mari. Je suis restée à ses côtés pendant et après l'accouchement à la clinique. Après sa sortie de l'hôpital, je me suis assurée que la mère et son bébé soient accueillis chez des parents. Nous avons toujours des contacts réguliers.
Les histoires qui finissent bien circulent rapidement. Dans un village, je suis très appréciée par quelques personnes âgées. Un jour, un homme âgé et pauvre avait un problème, et soudainement, il était là, dans mon bureau à la clinique. Je ne le connaissais pas, mais les autres lui avaient dit que je l’aiderais. Ce que j’ai effectivement fait. Tu peux gagner la confiance quand tu t’occupes des gens avec respect. Les villageois ont souvent le sentiment que les gens plus instruits les regardent de haut. En t’adressant à eux avec courtoisie et avec des mots simples, tu fais preuve de respect. Je commence toujours par des conversations légères mais sincères, puis je demande comment ça va. De cette façon, tu peux apprendre à connaître les gens, gagner leur confiance et prendre leurs problèmes à bras le corps. »
Cet extrait est tiré d'un article de Sociaal.Net et est à retrouver dans notre WSM magazine #8.
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