Notre planète est en danger, et si nous n’entreprenons pas un tournant majeur, les conséquences pourraient être dévastatrices pour l’ensemble de ses habitant·es et les générations futures. Mobilisons-nous ! Retrouvons-nous dans les rues de Bruxelles ce dimanche 10 octobre 2021 afin de faire entendre notre voix en faveur de véritables changements pour une planète plus durable ! WSM et le mouvement ouvrier chrétien seront présents massivement.
La crise climatique est une réalité et les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient aussi en Belgique. Chaque dixième de degré compte et nous devons tout faire pour limiter les dégâts. Après un an et demi, le mouvement climatique est de retour avec une énorme marche pour le climat à Bruxelles. Plus de 80 organisations de tout le pays y participent.
A la veille d'un important sommet européen et de la conférence climatique de Glasgow (COP26), la Coalition Climat veut envoyer un signal fort aux décideurs politiques. “Le message est simple: nous attendons des mesures ambitieuses, solidaires et cohérentes”, explique Nicolas Van Nuffel, président de la Coalition Climat. “Il nous faut un Green New Deal belge. Nous proposons plus de 100 solutions concrètes pour réaliser cela.”
Nous faisons face à un des plus grands défis de l’histoire de l’humanité. Selon les derniers rapports du GIEC, si nous maintenons notre rythme d’émission de gaz à effet de serre au même niveau qu’actuellement, le réchauffement moyen dépassera les 4° d’ici à la fin du XXIème siècle, par rapport à l’ère préindustrielle. Leurs dernières recherches démontrent que les conséquences du réchauffement seront déjà dévastatrices à 1,5 degré de réchauffement. Or, l’Accord de Paris sur le climat signé en 2015 fixe comme objectif de ne pas aller au-delà de 2 degrés de réchauffement. Sachant que la grande majorité des États se révèlent incapables d’atteindre cet objectif, si peu ambitieux soit-il, il n’est pas inconsidéré d’affirmer que nous faisons actuellement fausse route.
Nous voulons tous.tes une planète viable… mais en ne laissant personne de côté. Pour cela, un changement de paradigme est nécessaire. Selon WSM, il doit s’articuler autour de deux axesv:
Pour réaliser ce changement de paradigme et trouver ainsi un nouvel équilibre, il conviendra de trouver des solutions ensemble, dans une grande alliance globale entre sociétés civiles, entreprises, dirigeant·es politiques. Ces acteurs doivent ensemble piloter la transition vers une économie à bas carbone qui valorise les gens et la planète dans le processus de production et de consommation.
Les actions développées par plusieurs acteur·trices sociaux, aux quatre coins de la planète, montrent que cette transition ne pourra se faire que grâce à leur contribution. En plus, elles montrent jusqu’à quel point le bien-être social et la protection de l’environnement sont deux objectifs indissociables qui se renforcent mutuellement.
Les organisations partenaires de WSM, de l’ACV-CSC et des Mutualités Chrétiennes de Belgique sont des syndicats, mutuelles de santés et organisations sociales de terrain localisées en Asie, Afrique et Amérique latine & Caraïbes. Ces organisations, fortes de leur assise sociale, constituent des leviers de changement social durable tant elles se doivent de réagir déjà maintenant aux conséquences négatives des changements climatiques qui impactent en tout premier lieu leurs populations.
Elles n’ont pas attendu les récentes grandes conférences internationales pour le climat pour se bouger. Avec leurs membres, elles mènent depuis des années des projets tendant à augmenter la résilience des populations face aux changements climatiques et à réduire les émissions de gaz à effet de serre de leurs activités. Ancrés dans les réalités locales, ces projets sont imaginés, réalisés et évalués collectivement, ce qui favorise l’appropriation des dynamiques par tout un chacun. À côté du volet technique, la nécessité de faire prendre conscience les populations au sujet des enjeux climatiques n’est pas oubliée, car le combat à mener se joue aussi sur le terrain social et politique. Porteurs d’un discours politique engagé, les organisations partenaires et leurs membres relayent ainsi des messages en faveur d’une meilleure gestion de notre planète auprès des décideurs politiques. Si ces populations sont loin d’être les principales émettrices de gaz à effet de serre, elles se mobilisent tout de même, conscientes de l’enjeu pour l’ensemble de l’humanité. Leurs démarches peuvent servir d’inspiration pour toute collectivité de par le monde désireuse d’emprunter une autre voie que celle de la croissance sans limite.
Le renforcement de nos systèmes démocratiques doit également pouvoir guider l’ensemble de nos actions vers de meilleurs lendemains. Comment imaginer de ne pas associer à la prise de décision l’ensemble des populations aux changements climatiques?? Toute politique climatique devra donc s’appuyer sur une véritable participation citoyenne solide et permanente, invitant ainsi l’ensemble des populations à s’exprimer autrement que par le seul biais des élections ou des consultations ponctuelles. Ainsi, toute mesure taxatrice devra faire l’objet d’études d’impact sociales préalables, afin de s’assurer qu’elles ne précarisent pas davantage les populations. Un système basé sur la justice social permettra d’éviter que les actions servant à atténuer les impacts négatifs des changements climatiques ne provoquent des conséquences sociales désastreuses et ne poussent dans l’extrême misères des citoyen.nes déjà fragilisés.
Individuellement, chacun peut adapter ses comportements afin de les rendre plus respectueux de la planète. Nous pouvons tous·tes oser sortir de la croissance à tout prix pour favoriser un monde où l’on consommerait plus sobrement. Mais ne nous trompons pas pour autant de cible. En mettant les responsabilités chez les individus, le système économique globalisé nous évite ainsi de penser que c’est bien le système de production capitaliste, ultra-productiviste, qu’il faut remettre en cause. L’action individuelle ne permettra jamais à elle tout seul de relever les défis qui nous sont posés par le changement climatique, la pauvreté, l’exclusion et les inégalités. Elle peut par contre servir de levier de changement, surtout si les individus se regroupent à l’échelle de collectivités, des organisations sociales, des entreprises. C’est en effet en démontrant aux dirigeant·es politiques que de véritables solutions apportant progrès social et respect de la planète sont possibles que ces derniers les favoriseront.
Ensemble, nous devons faire de la transition écologique un outil de justice sociale… et de la justice sociale un moteur de la transition écologique.
Pour en savoir plus sur quelques-unes des démarches innovatrices et porteuses de changement soutenues par WSM et ses partenaires, parcourez notre brochure 'Urgences Climatiques'.
RENDEZ-VOUS LE 10 OCTOBRE 2021 À LA GRANDE MARCHE POUR LE CLIMAT #BACKTOTHECLIMATE !
Point de RDV MOC & organisations constitutives ce 10/10, 2h55 devant le bâtiment Hendrik Conscience (15 Boulevard du Roi Albert II, à l’angle de la rue Georges Matheus)