Le 23 février 2022, la Commission européenne a publié sa proposition de directive sur le devoir de diligence des entreprises en matière de droits humains et d'environnement. Cette directive pourrait représenter une étape décisive dans la réduction des impacts négatifs des entreprises sur les travailleurs·euses, les communautés et l'environnement dans le monde entier.
En réponse, 226 organisations de la société civile du monde entier ont réagi, saluant la proposition comme une étape essentielle et longtemps attendue vers la responsabilisation des entreprises, la conduite responsable des affaires et l'accès à la justice. Cependant, la proposition contient des lacunes importantes qui risquent d'empêcher la directive d'avoir l'impact positif dont les personnes, la planète et le climat ont besoin de toute urgence.
226 organisations de la société civile, dont WSM, ACV-CSC, le réseau INSP!R, GK au Bangladesh ou encore la confédération syndicale KSBSI en Indonésie (partenaires de WSM), ont donc signé une déclaration sur la future législation européenne sur le devoir de diligence, déclarant que la proposition sur la table doit être plus forte, "pour garantir que la directive prévienne efficacement les risques d'impacts négatifs des entreprises sur les droits de l'homme, l'environnement et le climat, et que les victimes aient un meilleur accès à une protection juridique et à des réparations efficaces".
Voici le texte complet de ce communiqué