Le 1er mai 2020, un jour sans doute historique pour la Fête internationale du Travail qui a vu son origine en 1886. En effet, pour la première fois de son histoire, sauf en période de guerre, les syndicats ne pourront pas célébrer dans les rues, confinement oblige ! Malgré tout, de nombreuses organisations de la société civile soulignent, une fois de plus, l'importance d’une protection sociale pour tous.
C’est le cas de notre partenaire GEFONT au Népal pour qui les conséquences du coronavirus sont devenues le thème central du 1er mai de cette année. Outre l'importance de la sécurité de l'emploi et des revenus, la pandémie montre également la nécessité d'une protection sociale pour tous les travailleurs. Pour cause de pandémie, les réunions ne peuvent pas avoir lieu, mais le président de GEFONT, Binod Shrestha, a décidé de partager leur message à travers un chant qui passera à la télévision.
D'autres de nos organisations partenaires, telles que la CGTG, ont également fait preuve de créativité !
Ainsi, la traditionnelle manifestation historique du 1er mai, qui se déroule toujours dans les rues de la capitale Guatemala City et dans d’autres régions du pays, ne pourra pas avoir lieu ce vendredi 1er mai 2020 comme à son habitude. Confinement oblige. Chacun.e. reste chez soi ! Malgré tout, notre partenaire syndical guatémaltèque, la CGTG (Confédération Centrale Générale des Travailleurs du Guatemala), tient à s’exprimer dans un courrier officiel adressé à …
Au-delà de remerciements solennels au Divin ainsi qu’à tous.tes les travailleurs.euses de première ligne : les médecins, infirmier.ère.s, urgentistes, et tout le personnel de la santé, la police nationale civile, les journalistes, la presse en général, etc., la CGTG exprime son avis sur les politiques et les stratégies que les autorités du régime actuel ont mis en œuvre durant cette crise.
L’organisation syndicale pointe clairement du doigt les espoirs qu’elle porte au nouveau pouvoir exécutif du pays, dont voici un extrait : « Soyez honnêtes, transparents et exécutez les plans, les politiques et les stratégies en fonction des intérêts des guatémaltèques et NON en fonction des intérêts sectoriels, familiaux et/ou personnels. Nous suspectons que l’actuel Premier Ministre du Travail et de la Prévention Sociale agisse en fonction de l’intérêt de secteur patronal. »
Un passage très clair de ce manifeste s’adresse au Ministre du Travail en personne lui exigeant « de travailler en toute cohérence, éthique et moral gouvernementale ». Il en va de même pour les responsables du pouvoir législatif qui sont priés « de sauver l’image, le prestige, la confiance et la crédibilité du Congrès de la République et de ne pas profiter de cette pandémie du COVID19 pour continuer de s’enrichir et d’hypothéquer le pays ! Non à l’opportunisme pervers ! »
« Si nous voulons que le Guatemala sorte de l’ombre, les premiers qui doivent montrer l’exemple sont les fonctionnaires des trois pouvoirs de l’Etat » afin d’exiger à tous les citoyen.ne.s guatémaltèques d’agir avec principes et valeurs dans la dignité de la personne humaine, pour le bien commun, la vérité, la justice et l’Amour. » La CGTG maintient l’espoir et la foi que des jours meilleurs sont à venir…
Vous retrouverez la lettre complète de la CGTG, en cliquant ici.
Photo by Zoritsa Valova on Unsplash
